Faut-il dépénaliser le cannabis ?

Si on le faisait, on mettrait fin au trafic, puisque l’Etat contrôlerait le commerce du cannabis. Le problème, c’est que la toxicomanie est gravissime pour la santé publique. Donc je suis opposée à la dépénalisation.

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Et dans une autre interview, sur l’idée de son collègue Stéphane Gatignon :

Stéphane Gatignon dit qu’il faut dépénaliser les drogues douces ?

Il dit cela parce qu’il pense que si on dépénalise le cannabis, il n’y aura plus de trafic puisque l’État contrôlera le commerce du cannabis et donc il y aura un prix fixé et on ne pourra plus faire de trafic comme autrefois l’alcool. Le raisonnement économique se tient. Le problème, c’est que la toxicomanie est aussi un problème gravissime de santé publique. La vraie question, c’est les polytoxicomanie, c’est-à-dire ceux qui se droguent, boivent de l’alcool, fument, ont des conduites à risque. La question fondamentale, c’est la prévention, l’éducation. On ne peut pas relâcher la répression sur le trafic. Pas de légalisation.

Un peu plus loin sur les trafics de drogue… Sa réponse : répression, répression, répression

Les trafics de drogue, tel volume que les policiers dans la rue, ça ne suffit plus. Que faire ?

Sur le trafic de drogue, il faut former et mettre en place des services de renseignement spécifiques pour démanteler les filières de la drogue. C’est du grand banditisme que nous avons aujourd’hui. Est-ce que l’on peut accepter que la société française dérive vers le grand banditisme ? Il faut examiner les moyens humains, matériels mettre une force de frappe pour éradiquer le grand banditisme lié au trafic de drogue. On sait très bien que tant que les têtes de réseau ne sont pas pourchassées, identifiées, mises en prison, on sait très bien que les petits dealers vont continuer.

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Tags: Ségolène Royal

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