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Source (an)

Est-ce que le cannabis peut vous rendre plus intelligent ? Et bien, probablement que oui… Mais si vous êtes bipolaires, vous avez maintenant une recherche scientifique pour vous soutenir dans cette voie.

Une étude récente [ndr : l'article date de juillet 2010] suggère que certains patients atteints de troubles bipolaires, qui consomment du cannabis, ont de meilleurs résultats sur certains tests impliquant le fonctionnement cognitif [neurocognotif], selon un rapport de Jessica Ward Jones, MD, au PsychCentral.

Le Dr Ole Andreassen de l’université de l’hôpital d’Oslo en Norvège a fait une étude sur 133 patients atteints de trouble bipolaire, et 140 atteints de schizophrénie. Les patients ont été interrogés sur leurs éventuels usage de drogues au cours des six mois précédents : 18 patients bipolaires et 23 patients schizophrènes avaient consommé de la marijuana.

Tous les participants ont ensuite subi plusieurs tests pour évaluer leurs fonctions neurocognitives, y compris un test de mémoire logique, et d’autres tests (the color-word interference set-shifting subset test, the digit span forward test, the verbal fluency test, and learning tests).

Les patients bipolaires consommateurs de cannabis ont eu de meilleurs résultats dans les tests verbaux, par rapport au reste des patients.

Il apparaît qu’ils aient eu aussi de meilleurs résultats dans les tests d’apprentissage, bien que les chercheurs n’aient pas trouvé les résultats significatifs.

Par contre, les patients schizophrènes consommateurs de cannabis ont eu de plus mauvais résultats avec les tests de mémoire, d’apprentissage et de logique.

“Les performances des deux tests neuropsychologique, et les effets individuels de la substance peuvent être considérés comme endophénotypes des facteurs médiateurs entre le substrat neurobiologique et le phénotype exprimé” selon une conclusion écrite du Dr. Andreassen.

Ce que les mots du docteur signifient, c’est que même si certains médecins/chercheurs ont spéculé sur la possible relation biologique entre la maladie bipolaire et la schizophrénie, les résultats d’Andreassen fournissent des preuves qui suggèrent que les deux maladies peuvent être des processus pathologiques distincts.

Le médecin a assuré sagement qu’il n’a pas recommandé aux patients bipolaires de fumer davantage de cannabis (malgré le fait que ça les rend apparemment plus intelligents!).

«Les preuves reliant la consommation ou l’abus de drogue à un mauvais pronostic dans les graves troubles mentaux sont décisif dans les conseils cliniques», a avertit le Dr Andreassen.

Les résultats du Dr Andreassen ont été publiés en Novembre 2009 de la revue Psychological Medicine.


Texte original :

Study: Marijuana Makes Bipolar Patients Smarter

Can marijuana actually make you smarter? Well, yeah, probably so, man. But if you’re bipolar, you now have some actual scientific research to back you up in that belief.

A recent study suggests that some patients with bipolar disorder who use marijuana actually performed better on certain tests involving cognitive functioning, reports Jessica Ward Jones, M.D., at PsychCentral.

Dr. Ole Andreassen of Oslo University Hospital in Norway studied 133 patients with bipolar disorder and 140 with schizophrenia. The patients were questioned about prior drug use; over the previous six months, 18 bipolar patients and 23 schizophrenia patients had used marijuana.

All of the participants then underwent several tests to assess neurocognitive function, including the logical memory test, the color-word interference set-shifting subset test, the digit span forward test, the verbal fluency test, and learning tests.

The bipolar patients who used cannabis performed better in verbal fluency than bipolar patients who did not use cannabis.

They appeared to perform slightly better on the learning test, as well, although researchers said these results were not statistically significant.

Marijuana, however, seemed to worsen function in the schizophrenic participants, particularly with regard to focused attention, logical memory-learning, and logical memory-recall.

“Both neuropsychological test performance and individual effects of substance use can be regarded as endophenotypes, mediating factors between the neurobiological substrate and the expressed phenotype,” Andreassen almost impenetrably writes.

What the good doctor means is that although some have speculated that a biological relationship exists between bipolar illness and schizophrenia, Andreassen’s results provide evidence to suggest that the two illnesses may be separate disease processes.

The doctor was quick to pledge allegiance to conventional wisdom, saying he didn’t recommend that bipolar patients smoke pot (despite the fact that it apparently makes them smarter!).

“The evidence linking drug use/abuse with poor outcome in severe mental disorder must still be decisive for clinical advice,” Dr. Andreassen warned.

Dr. Andreassen’s results were published in the November 2009 issue of Psychological Medicine.

Image : Secrets Of Vancouver

Tags: étude, intelligence, norvège, oslo, santé

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