Canoë avec QMI, le 7 août 2011

LONDRES, Royaume-Uni – Les policiers britanniques pourraient bientôt avoir recours à un test simple et rapide pour savoir si un conducteur est sous l’effet de la drogue, rapporte le site de la revue scientifique NewScientist.

L’entreprise britannique Intelligent Fingerprint, a développé un petit appareil qui permettra aux policiers de dépister l’usage de drogue comme la cocaïne, la méthadone ou le cannabis, dans une simple empreinte.

Pour y parvenir, le scientifique Paul Yates a eu l’idée de détecter certaines substances excrétées par les pores sudoripares situées sur le bout des doigts, en cas d’usage de drogue.

Le procédé consiste à appliquer sur une empreinte digitale des nanoparticules d’or recouvertes d’anticorps. Les anticorps viennent adhérer à certaines substances émises par les glandes sudoripares, et les rendent fluorescentes grâce à un colorant dont ils sont enduits.

«Il est très difficile de prouver qu’un conducteur a pris de la drogue», explique Paul Yates. «Les tests de dépistage sont souvent envahissants, pas suffisamment sensibles, et les résultats ne sont pas toujours fiables à cause des risques de contamination des échantillons», ajoute-t-il.

Ce nouvel outil pourra détecter des traces infimes de substances reliées à l’usage de drogues dans une simple empreinte digitale, et ce, en quelques minutes à peine. Le petit appareil a été présenté dans le cadre de l’International Crime Science Conference, qui a eu lieu récemment à Londres.

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(ndr : les abus et les faux positifs… on en reparlera quand des centaines d’innocents seront en taule…)

 

Tags: arnaque, conduite, contrôle, gb

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