La “justice” pousse un cinquantenaire vers la rechute de son alcoolisme.

Ça peut effrayer comme ça mais faut lire entre les lignes.

Et c’est pourtant pas faute de l’avoir dit aux autorités, qui, aveugles et sourds ont quand même saisi sa culture pour la détruire bien-sûr, et non, c’est pas faute de leur avoir dit que le cannabis l’avait sevré de l’alcool, comme bien des gens avant lui et bien des gens après lui, n’en déplaise à “madame la justice”, qui défend toute la législation y compris de nombreuses lois nauséabondes, obsolètes, cruelles, anti-humain-es.

Une des applications thérapeutiques du cannabis, c’est sa superbe (en complément ou seul, tout dépend du produit) dans les traitements de substitution aussi bien de l’alcool que de l’héroïne, mais aussi de la cocaïne, et d’autres drogues. C’est de plus en plus connu. Des choses qui se savent, mais que les labos ont tout intérêt à garder secret le plus longtemps possible, la loi du marché! A la la, ces capitalistes, que de mal à la population illes font en provoquant des crises financières afin que les plus riches continuent à s’enrichir au détriment des autres, que de névroses obsessionnelles, ou même de psychoses illes transmettent au public, cette bonne vieille vache à lait tout juste bonne qu’à consommer, toujours consommer, acheter, se procurer, désirer ce que son-sa voisin-e a… Que de mal illes font pour ensuite venir nous bassiner avec notre petit pétard bien souvent plus inoffensif que la plus inoffensives de leurs magouilles! Oui, dans ce monde y en a qui peuvent faire le mal à tirelarigot en accusant des innocent-es  à leur place… et illes sont soutenus par des sortes de monarques patriarques, des autorités arbitraires à qui l’on confère des pouvoirs à tort et à travers, ET tout passe comme des feuilles effilées dans une fine fente.

Une des applications thérapeutique du cannabis, c’est effectivement le sevrage des drogues, mais déjà que par chez nous, on peine à faire admettre au gouvernement l’usage du cannabis médical sous sa forme fumée, mangée, huileuse, donc pour des maladies graves comme la SEP, le cancer, le HIV etc… alors pensez-vous, pour les sevrages des drogues dures on en est encore loin! Mais… Pas tant que ça, car dans d’autres pays d’Europe, tout près de chez nous, ça se fait. C’est le cas en hollande par exemple. Et il existe des  lois européennes (qui ne sont hélas pas suivies ou très rarement, en France), qui protège à priori les malades qui vont s’approvisionner à l’étranger y chercher leur traitement… M’est avis que les douaniers ne laissent pas passer ça.

L’alcool est (je ne l’affirmerai jamais assez haut et fort) une drogue dure!
Alors récapitulons : dénonciation d’un riverain, très mauvaise surprise à un homme de 49 ans, poitevin, mais propriétaire d’un petit terrain à Aix ; Un équipage de policiers, flagrant délit, entrain d’arroser ses 27 plans de cannabis ; Non mais quel crime nom de Dieu! Quel énoôorme narco-trafiquant! Prison à vie, que dis-je ?! Peine de mort!!

Bon pardon. Je sais faut pas rigoler avec ça, parce que dans certains pays on pend haut et court pour moins que ça. Pour simple usage par exemple. On refera un topo là dessus dans pas trop de temps, promis. Histoire de voir où en est l’état du monde quoi

Bon cette histoire datant du 19 août 2011, pour le journal la Provence, ça ne vaut pas plus de deux petits paragraphes, sur le net en tout cas, car dans le journal papier c’est même pas dit que ça ait fait un chtit encart dans un coin bien planqué… je sais pas en fait et je m’en fous un peu à la limite… du journal hein, pas du cannabiculteur floué, spollié, (vive Arlette!) condamné à aller se prendre une cuite et rechuter, s’il est trop déprimé, ou simplement trop fragile car trop fraîchement sevré de l’alcool, pas assez de recul etc…, ou condamné à continuer encore longtemps à aller acheter du chichon dans la rue, shit dont il ne sera pas sûr de la qualité, à cause de quoi il prendra des risques pour sa santé, ou pour sa personne directement, à cause respectivement des produits de coupe n’étant pas trop recommandés à s’envoyer, ou bien de se faire simplement chiffonner par une bande, ou même par la police qui est devenue une autre bande (rivale) ; ou au mieux, condamné à mieux se cacher la fois d’après, sa prochaine récolte, serait le fruit d’une vigilance accrue. C’est le pire que je lui souhaite.

Personne n’est à l’abri d’un acte de délation, un-e citoyen-ne zélé-e qui peut décidément pas se mêler de ses propres oignons, de son persil, de ses glaïeuls et de ses mouches. Il faut absolument faire attention. A son-sa meilleur-e ami-e comme de son/sa propre frère/soeur, quand on joue avec sa liberté comme ça, faut faire gaffe.

Passons à la seconde histoire, dans nos cantons du Sud. Le même jour, (ou pas bien loin) toujours relaté par leur presse la Provence, un article paru la veille nous conte (avec l’accent hein! allez bamboule) les mésaventures d’un autre cultivateur plus jeune cette fois, jardinier paysagiste de métier selon cette presse.
Il avait des plantations indoor et outdoor ce jeune homme de 27 ans, qui, à cause de l’intervention d’un chien (1) spécialement amené à son domicile pour ça, sera lui aussi dépouillé par de bons gendarmes bien intentionnés (mais l’enfer est pavé de bonnes intentions), d’abord de 17 plants à l’extérieur, puis de ses 13 pieds (2) d’intérieur. En placards, sous des lampes.

Evidemment les autorités s’amusent à le faire passer pour un dealer, aidés de cette presse bourgeoise. Mais ça, notre jardinier l’a toujours nié! Et je n’ai aucun mal à le croire : Une trentaine de pieds pour une consommation personnelle assez forte, c’est pas si énorme, d’autant que ça peut être tout ou rien niveau quantité un pied! Et puis il va pas tout se taper tout seul comme un-e radin-e (fais tourner fais tourner!), encore une fois : à priori.

Allez zou! 24 heures au frais, pour déformation professionnelle, aimer son métier au point de continuer à le pratiquer chez soi ça peut rendre jaloux quand on exerce un métier (de merde) frustrant, mal payé, et où on est traité comme de la crotte et par ses chefs et par ses “clients” (je sais c’est pas systématique, OK, mais faut avouer quand même que le métier de flic c’est pas un cadeau!) Donc 24h dans une pièce exiguë  de 2m./1,5m., bon peut être un chouïa plus grande mais peut être plus petite aussi ; ça dépend si y avait foule pour sa GAV ce jour là… Une piécette qui sent pas bon! Comme toujours, à moins de tomber pile au moment où le comiko a été refait (ou fait tout court) auquel cas ça sent le neuf, mais en tout cas, ça sent toujours le commissariat ça on y coupe pas.

Il y a une odeur affreuse, commune à tous les comikos, et le pire de tout c’est dans les cellules, qui sont en générale bien sales, portant et gardant les affects de tous les jeunes et moins jeunes, enfermés précédemment, très lourd comme affect qui va même jusqu’à laisser des traces sur les murs, mots ou numéros de code postaux, messages pas finis, souffrances palpables, tous ces signes gravés avec… tout et n’importe quoi du moment que ça occupe (3)… du moment que ça grave.
Une planche en bois bien dur en guise de “lit”, parfois un matelas plein de pisse, je parle même pas des couvrantes.
Alors bien sûr pas de cibiche ni de café, de la flotte bien javelisée ou chlorée du robinet.
Question humanité, certains flics sont légèrement compatissants (voire carrément compatissants, et ils font pas long feu comme flics ceux là ; ils se sont trompé de métier), un peu emmerdés de voir une personne qu’ils savent n’avoir rien fait derrière les carreaux épais de plexiglas qui composent la porte blindée, et puis d’autres qui s’en lavent les mains (frotte frotte), et enfin les pires, des qui jouissent carrément, se foutent de la gueule du gardé à vue ; et fait marquant, dans cette 3e catégorie souvent, et peu curieusement si on analyse un peu la chose (voir + loin), on trouve davantage de femmes. Elles sont, dans la police, moins nombreuses mais beaucoup plus aigries, car sans cesses sous les brimades et les vannes lourdingues et malsaines (4) de leurs collègues mâles-adroits et ma(les)chos.
Comprendre ne veut pas dire accepter attention. Je peux essayer de comprendre la condition d’une femme au sein d’un groupe de police, en essayant de vulgariser et de me mettre à la place d’une personne puis d’une autre, mais ce n’est pas pour ça que je vais accepter qu’une jeune femme ou moins jeune, se serve du fait qu’elle n’est pas bien au travail pour nous en mettre encore plus dans la gueule…

Mais revenons à nos moutons, enfin a nos cannabiculteurs. Un cannabiculteur ça mérite pas tout ça. Je regrette. Lire des dépêches comme ça, ça a tendance à énerver. De voir le déni d’existence de ces gens (moi, toi petit jardinier) par les journaux et les magistrats qui s’accrochent à des idées rébarbatives, dénuées de refléxion avec juste ces arguments : “la loi c’est la loi”. Encore une fois je réitère. Non ce n’est pas comme ça que ça se passe, dans la vraie vie. Dans la vraie vie, quand une règle a fait son temps, ou bien qu’on a découvert, démasqué son inutilité, ses effets pervers qui vont complètement à l’encontre des résultats escomptés, bref quand on a compris que cette règle est mauvaise, après concertation de chacun, on change cette règle ou on la modifie, ou encore on la jette à la corbeille. Le but étant que le plus possible de monde soit le plus content possible. Et ce n’est pas ce qui se passe. Les lois sont fabriquées par le gouvernement sans vraiment concerter les citoyens qui pourtant sont les premiers concernés justement. Le résultat ? Davantage de manifestations, davantage de revendications citoyennes, davantage de résistance à la comédie du gouvernement, les tons montent, les choses s’enveniment… Tout part en sucette et ça se ressent. De partout.

Nos voix, à nous les cultivateurs, nous les fumeurs de ganja, et même les consommateurs décomplexés de drogues diverses illicites, qui n’en abusent pas, ou qui prenons la juste dose pour pouvoir vivre simplement sans angoisses ni insomnies, nous qui savons, grâce à une conscience élevée des choses nous concernant, qu’on ne fait pas de mal mais tout le contraire (artisanat, entretient de la plante, amour de cette plante, la bichonner, en prendre vraiment soin, pour la récompense finale… Hmmmm! Harvest and smoke!).

On le sait qu’on se fait du bien (sans quoi on ne consommerait pas ou bien on prendrait un chemin de guérison), mais nos voix sont jamais écoutées, elles sont écrasées, étouffées, on risque la prison, une très forte amende, rien que quand on dit la vérité sur les drogues, quand on s’exprime pour parler de ce qu’on connait.

Tout ça ressemble fort, de plus en plus, à de la censure arbitraire, annihilation de la liberté de penser et de s’exprimer, pour ma part, depuis tout jeune je me fait un point d’honneur à ne pas me laisser faire, à toujours dire quand y a quelque chose qui cloche, et à combattre cette chose s’il est possible de la combattre. Les chutes et les coups, ça rend l’humain-e combatif-ve, ça nous rend tous combatifs,

alors on se bat.

Comme disais l’artiste : 

Get UP Stand UP,
Stand UP For your rights,
Don’T Give UP The fight

Lève toi, tient toi debout ;
debout pour tes droits ;
n’abandonne pas le combat

 

Cynoque pour TDME


Notes

(1) Chiens que dans le doute je continue à considérer – quitte a me planter sur toute la ligne, et j’aimerai me tromper : j’aime les chiens – comme étant des chiens à qui on a fait subir des traitements contre nature pour qu’il soit à même de trouver de la drogue.
Les Maîtres Chiens, leurs supérieurs hiérarchiques, leurs administrations, tout ce système où l’omerta est de mise, s’accorderont et diront en cœur que ce n’est pas vrai.
Mais après tout, pourquoi faire long et dresser un chien, donc sans lui faire excessivement de mal, alors que en pratiquant une ablation des scrupules, on pourrait obtenir des résultats beaucoup plus rapidement, et surtout à moindre coût, économie de deux années de dressage, et la came est dans le placard du commissaire… Donc en lui faisant du mal, ou pas selon la nature du produit, de toutes façon il a pas le choix ce pauvre clébard…
La loi qui n’a jamais été la même pour tous, encore moins pour les animaux, les couvriront alors ils peuvent bien raconter ce qu’ils veulent, moi j’ai du mal à croire un militaire sur parole.
Surtout quand je me remémore leurs grosses casseroles bien cradingues qui remontent très lentement en surface, tout étant généralement assez bien hermétique…
Ces scandales qui se passent entre eux, les militaires, et parfois des prisonnierEs (donc si vous m’avez suivi, prisonniers humains ou animaux), partout dans le monde c’est comme ça, et les bidasses françaises les premières (les américains et Israël se placent aussi très bien dans le palmarès), laissant juste entrevoir le haut d’un iceberg, le reste sera étouffé, caché, pris en charge (t’appelle ça comme tu veux)…
Donc oui, quand on a une bonne mémoire et qu’on analyse un peu les situations, on en vient à ne plus être étonné de grand chose et de se lever facilement pour crier à l’assassin!
Je regarde mon clebs avec tristesse quand je dis tout ça… Il faut absolument une totale transparence des affaires de toutes les branches de l’état, pour n’importe quel citoyen du monde, qu’on puisse combattre l’asservissement animal (entre autre).
Les cobayes qu’on maltraite dans les labos pour que l’on ait un support pour confirmer des évidences.
Exemple : tuer des rats pour faire dire à une étude que le cannabis c’est mauvais pour la santé, mais tuer… Torturer devrais-je dire. Car beaucoup de méthodes des chercheurs sont de la torture pure et simple sur animaux.

(2) 13 + 17, en tout ça fait 30, le journal sait pas compter, pour lui, ça fait 29 en tout. Après tout ce n’est que quelques semaines voire quelques mois sans dépendre du marché noir… Donc ce n’est rien hein!?

(3) Ca rend un peu fou l’isolement à long terme et dans un lieu réduit en dimensions.

(4) pas toujours hein, je répète que je parle en généralité, et qu’individuellement on trouvera toujours de tout, et il y a des équipes qui marchent j’imagine bien, dans le maximum de respect possible. Néanmoins je pense que c’est rare.

Tags: #FAIL#, coup de gueule, culture indoor, culture outdoor, saisie

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