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Bulletin du 24 mars 2012

Science: une étude sur 2 ans, montre qu’après un premier épisode psychotique, la consommation de cannabis n’est pas associée à la sévérité de la maladie

Des chercheurs de Yulius, un institut de santé mentale à Dordrecht, Pays-Bas, ont mené une étude contrôlée ouverte sur 124 patients ayant éprouvé un premier épisode psychotique non affectif. Leur champ d’investigation couvrait l’association consommation de cannabis et évaluation de la santé mentale ainsi que le fonctionnement du rôle social. Les patients ont été suivis pendant 2 ans. D’autres données telles que la consommation d‘alcool et d’autres drogues ont aussi été prises en compte.

La consommation habituelle de cannabis n’a pas été associée avec la rémission fonctionnelle ou la guérison clinique. Après 2 ans, la consommation de cannabis régulière a été associée à certains aspects du fonctionnement du rôle social, plus précisément les activités sociales et économiques. A la fin de la période d’étude, 53% des participants ont vu leurs symptômes psychotiques disparaître, qu’ils aient été consommateurs de cannabis ou pas. Ils présentaient aussi une bonne probabilité de guérison clinique, c’est-à-dire que leurs symptômes avaient disparu et leur fonctionnement quotidien était normal ou presque. Mais les consommateurs de cannabis présentaient un peu de plus de risques sociaux. L’estimation de leur indépendance financière et de leurs activités sociales était moindre. « Dans la réalité, ceci pourrait signifier qu’un usage habituel du cannabis a un effet négatif sur le fonctionnement social, » a indiqué le responsable de la recherche Gunnar Faber, à Reuters. Il a cependant ajouté que les effets varient en fonction des individus, et que les résultats n’indiquent pas que le cannabis est source de problèmes sociaux. Quelques participants seulement étaient de gros consommateurs, ce qui pourrait expliquer pourquoi le cannabis ne semble pas avoir une implication forte sur la guérison de ces patients, a-t-il indiqué.

Pour plus d’information :
www.reuters.com/article/2012/03/01/healt-cannabis-psychosis-idUSL4E8E101W20120301

(Sources: Reuters du 1er mars 2012; Faber G, Smid HG, Van Gool AR, Wunderink L, van den Bosch RJ, Wiersma D. Continued cannabis use and outcome in first-episode psychosis: data from a randomized, open-label, controlled trial. J Clin Psychiatry. 21 février 2012. [in press])

Etats-Unis: en novembre, les citoyens du Colorado voteront sur la légalisation du cannabis à usage récréatif

Les votants du Colorado décideront de la légalisation de l’usage récréatif du cannabis. Si cette mesure est adoptée, la possession maximale d’une once (28 grammes) de cannabis ou de 6 plants cultivés sera légale. Il sera aussi convenu d’un cadre de régulation pour la vente et l’application de taxes et d’impôts, en plus de la légalisation de la production industrielle. Annuellement, cette mesure rapporterait 40 millions de dollars en impôt sur la vente, qui doteraient la construction d’écoles publiques. Au-delà de 40 millions, l’argent ira à l’État.

Actuellement, aucun État n’autorise l’usage récréatif du cannabis, et une mesure similaire, présentée en 2010, en Californie n’a pas abouti. Le Colorado est un des 16 États, ainsi que Washington, D.C., a avoir autorisé l’usage médical du cannabis, même si ce produit reste classé dans les substances narcotiques illégales par la loi fédérale. L’opinion publique est très divisée sur les mérites d’une légalisation totale. Depuis l’adoption de la loi sur l’usage médical du cannabis, en 2010, dans le Colorado, 80 000 patients bénéficient de cette mesure.

Pour plus d’information:
www.reuters.com/article/2012/02/28/uk-usa-marijuana-colorado-idUSLNE81R00V20120228

(Source: Reuters du 28 février 2012)

En bref

Canada: indications pour le traitement des tics
Les nouvelles directives canadiennes pour le traitement des tics incluent les cannabinoïdes comme traitement optionnel, avec une recommandation faible. Les autres recommandations telles que le risperidone, l’aripiprazole, l’olanzapine, la quetiapine, le ziprasidone, la topiramate, etc. ont, eux aussi, une recommandation faible. Les seuls traitements à bénéficier d’une forte recommandation sont la clonidine et, pour les enfants, la guanfacine. (Source: Pringsheim T, etcolll. Can J Psychiatry 2012;57(3):133-43.)

Costa Rica: la présidente est favorable à la légalisation de la drogue
La présidente du Costa Rica, Laura Chinchilla, a indiqué que la légalisation de la drogue en Amérique centrale méritait un débat sérieux, étant donné la violence et les actes criminels qu’elle génère dans la région, même si cela va à l’encontre de la politique des Etats-Unis. « Alors que les résultats aujourd’hui sont pires que ceux d’il ya 10 ans, si nous continuons, nous allons finir comme le Mexique ou la Colombie, » a-t-elle indiqué le 29 janvier. (Source: Reuters du 1er mars 2012)

Espagne: un village envisage de cultiver du cannabis pour éteindre ses dettes
Un village du nord-est de l’Espagne pense avoir trouvé un moyen de payer ses dettes : en cultivant du cannabis. Le village catalan de Rasquera a décidé de louer ses terres pour la culture du cannabis. Ceci permettrait aux autorités locales de rembourser, en 2 ans, la dette de 1.3 million d’Euros. L’association barcelonaise ABCDA, pour la consommation personnelle de cannabis, qui compte 5000 membres, payerait au village de Rasquera 54 170 € par mois, à partir de juillet 2012 pour la location d’un terrain de 15 hectares. Les autorités locales espèrent que la ferme génèrera une quarantaine d’emplois dans le village. Le procureur général se penche sur la légalité de ce projet. (Source: Reuters du 7 mars 2012)

Etats-Unis: A Rhode Island, ainsi que dans le Nouveau-Mexique, plus de 4000 patients sont enregistrés dans les programmes de cannabis médical
Actuellement, on compte 4416 patients dans le programme de cannabis médical de Rhode Island et 4310 patients, en octobre, dans celui du Nouveau-Mexique. La plupart des derniers, 1854 patients, y ont recours pour traiter le trouble de stress post-traumatique. (Sources: Associated Press du 1er mars 2012, Las Cruces Sun-News du 5 mars 2012)

Science: l’influence du cannabis sur le flux sanguin cérébral
Les chercheurs du VA San Diego Healthcare System, Etats-unis, se sont intéressés aux effets du cannabis sur le flux sanguin cérébral des adolescents. Ils ont comparé celui de 23 consommateurs de cannabis à 23 non consommateurs. Les consommateurs ont montré un afflux réduit dans 4 régions du cortex cérébral et un afflux augmenté dans une région. Après quatre semaines d’abstinence, on ne pouvait trouver aucune différence entre les deux groupes. (Source: Jacobus J, et coll. Psychopharmacology (Berl). 7 mars 2012. [in press])

Science: l’activation du récepteur CB2 évite la neuropathie due à un agent de chimiothérapie
Selon une étude faite sur des rats, à la clinique de Cleveland, Ohio, Etats-Unis, l’activation du récepteur CB2 par un cannabinoïde synthétique (MDA7) écarte la neuropathie (lésion nerveuse et douleur) induite par le paclitaxel, un produit utilisé en chimiothérapie. Le cannabinoïde a réduit nombre des microglies et des astrocytes (cellules immunes du cerveau) et la sécrétion des médiateurs pro inflammatoires. (Source: Naguib M, et coll. Anesth Analg. 5 mars 2012. [in press])

Science: effets négatifs du cannabis sur la capacité de réalisation de multitâches
Selon des chercheurs anglais et australiens, la consommation de cannabis pourrait influencer de manière négative les réponses à un stress multitâche. Ils ont comparé 25 consommateurs à 25 non consommateurs et ont remarqué que les consommateurs étaient moins alertes et moins contentes après des situations de stress aigu. Les consommateurs de cannabis répondent par un calme supérieur dans les situations de stress. Les auteurs ont noté que « ceci pourrait avoir des implications sur des situations réelles, sources de fortes demandes en ressources cognitives. » (Source: Wetherell MA, et coll. Hum Psychopharmacol 2012;27(2):167-76.)

Science: le THC a des effets anti dépresseur
Des chercheurs canadiens ont trouvé des propriétés anti dépressives au THC, sur les rats que l’on avait forcé à la nage. Ils ont noté « que le delta-9-THC comme d’autres agonistes CB1R et des stimulateurs endocannabinoïdes similaires aux antidépresseurs standards (tel que SSRI), pourrait présenter des propriétés anti dépressives à faible dose. » (Source: Bambico FR, et coll. Prog Neuropsychopharmacol Biol Psychiatry. 22 février 2012. [in press])

Science: la gabapentine réduit les effets de sevrage après l’arrêt de la consommation du cannabis
Des chercheurs du Scripps Research Institute, La Jolla, Etats-Unis, ont mené une étude clinique sur 50 consommateurs présentant une dépendance au cannabis. Ils ont reçu soit de la gabapentine (1200mg /jour), soit un placébo pendant 12 semaines. La gabapentine a significativement réduit les symptômes de sevrage. (Source: Mason BJ, et coll. Neuropsychopharmacology. 29 février 2012. [in press])

Science: la concentration d’endocannabinoïde est corrélative à la pression sanguine chez les femmes dépressives
Dans une étude menée par des chercheurs américains, sur 28 volontaires de sexe féminin dépressives et 27 sujets sains, il est apparu que les concentrations d’endocannabinoïde anadamide (AEA) et de 2-arachidonolyglycerol (2-AG) dans le sérum sanguin étaient positivement liées à la pression sanguine du groupe dépressif. Pour les sujets sains, aucune corrélation entre la pression sanguine et les endocannabinoïdes n’a été observée. (Source: Ho WS, et coll. Lipids Health Dis 2012;11(1):32.)

Science: l’activation des récepteurs endocannabinoïdes réduit la sécrétion de salive
Des chercheurs ukrainiens ont observé que l’activation des récepteurs CB1 et CB2 des glandes submandibulaires diminuait la quantité de salive et modifiait la salive produite par ces glandes. (Source: Kopach O, et coll. J Cell Sci. 24 février 2012. [in press])

Un coup d’œil sur le passé

Il y a un an

Il y a deux ans


Bulletin du 28 mars 2012

Science/Cellules: à un stade avancé de la maladie du SIDA, les cannabinoïdes empêchent le développement du virus

Des chercheurs de la Mount Sinai School of Medicine, New York, Etats-Unis, ont découvert que les cannabinoïdes liés aux récepteurs CB2 activent d’autres récepteurs de certaines cellules immunes , ce qui pourrait entraver le virus du SIDA dans les étapes avancées de la maladie. « Nous savions que des drogues à base de cannabinoïdes, comme la marijuana pouvaient avoir un effet thérapeutique sur les patients atteints du SIDA, mais nous ne comprenions pas leur action sur l’avancée du virus, » a indiqué le docteur Cristina Costantino. « Nous nous intéressions aux récepteurs cannabinoïdes en tant que possibilité d’intervention pharmaceutique pour traiter les symptômes des stades avancés de la maladie et prévenir une progression de la maladie sans les effets indésirables de la marijuana médicale. »

Le virus infecte des cellules immunes, les cellules T actives qui portent le récepteur CD4, ce qui rend ces cellules incapables de combattre l’infection. Pour se développer, le virus a besoin de l’activation des cellules T. Dans les stades avancés de la maladie, le virus mute afin d’infecter les cellules T restantes. Il pénètre la cellule en utilisant un récepteur-signal appelé CXCR4. En traitant les cellules avec un agoniste cannabinoïde qui active le récepteur CB2, ce signal est bloqué et l’infection supprimée. « Le développement d’un médicament qui vise seulement les récepteurs CB2, comme traitement supplémentaire à la médication antivirale standard, pourrait soulager des symptômes du stade avancé de la maladie, et prévenir la propagation du virus, » explique le docteur Costantino. Parce que le virus n’utilise pas les récepteurs CXCR4 pour accroitre l’infection des cellules immunes dans les premiers stades de l’infection, les agonistes CB2 ne seraient un traitement antiviral effectif que lorsque la maladie est à un stade avancé.

Suite à cette découverte expérimentale, le professeur Benjamin Chen, qui mena cette recherche, avec son équipe, à la Mount Sinai School of Medicine a décidé de développer un modèle animal afin de tester l’efficacité d’un médicament qui active le récepteur CB2. L’année dernière, une équipe de recherche de l’université de Louisiane, Nouvelle-Orléans, Etats-Unis, avait publié un article indiquant que pour les rhésus des singes infectés par le virus S (l’équivalent animal du virus du SIDA), le THC a réduit le nombre des virus et a stoppé la progression de la maladie.

Pour plus d’information :

- www.sciencedaily.com/releases/2012/03/120320195252.htm
- www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0033961

(Sources: Science Daily du 20 mars 2012; Costantino CM, Gupta A, Yewdall AW, Dale BM, Devi LA, Chen BK. Cannabinoid Receptor 2-Mediated Attenuation of CXCR4-Tropic HIV Infection in Primary CD4+ T Cells. PLoS One. 20 mars 2012. [in press])

En bref

Science/Cellules: les endocannabinoïdes stimulent la production de mélanine de la peau
Des chercheurs de l’université de Teramo, Italie, se sont intéressés aux effets des endocannabinoïdes sur la fonction des mélanocytes de l’homme, les cellules de la peau qui produisent la mélanine, le pigment de la peau. Les endocannabinoïdes stimulent la production de mélanine en activant les récepteurs CB1 de ces cellules. (Source: Pucci M, et coll. J Biol Chem. 19 mars 2012. [in press])

Science/Animal: les endocannabinoïdes empêchent l’avancée du cancer de la peau
Les chercheurs de l’université catholique de Louvain, Bruxelles, Belgique ont découvert que plusieurs endocannabinoïdes réduisent la viabilité des mélanomes. Une combinaison de l’endocannabinoïde PEA (palmitoylethanolamine) et un inhibiteur de dégradation du PEA (URB597) a ralenti la progression des mélanomes. (Source: Hamtiaux L, et coll. BMC Cancer 2012;12(1):92.)

Science/Animal: les cannabinoïdes réduisent les encéphalites dues aux opioïdes
Des scientifiques des universités de Ferrara et Parme, Italie, ont démontré que la morphine fait augmenter la production de substances pro-inflammatoires des cellules gliales du cerveau. Par contre, l’activation du récepteur CB2 a atténué cette réaction inflammatoire. Les auteurs ont écrit : « puisque l’activation gliale s’oppose à l’analgésie aux opioïdes et augmente la tolérance aux opioïdes et la dépendance, nous suggérons que les récepteurs CB2, en inhibant l’activité microgliale pourrait constituer un moyen d’augmenter l’efficacité clinique des opioïdes. » (Source: Merighi S, et coll. Br J Pharmacol. 1er mars 2012. [in press])

Science/Cellules: L’anandamide inhibe un stade de la progression du cancer du sein
L’endocannabinoid Research Group de l’université de Naples Federico II, Italie, s’est intéressé aux mécanismes par lesquels l’endocannabinoïde anandamide ralentit la progression du cancer du sein. Les scientifiques se sont servis de cellules cancéreuses humaines. Ils ont trouvé un nouvel effet anticancéreux à l’anandamide, qui arrête un certain stade important de la progression du cancer à des tissus voisins. (Source: Laezza C, et coll. EUR J Cancer. 14 mars 2012. [in press])

Science/Animal: l’inhibition de FAAH protège des troubles à l’estomac, causés par l’indométhacine
Des chercheurs de l’Institut italien de technologie, Genova, Italie, ont démontré que l’inhibition de l’enzyme FAAH (acide gras amide hydrolase) non seulement fait diminuer les effets de douleur de l’indométhacine, mais réduit aussi les lésions de la muqueuse de l’estomac causées par l’indométhacine. L’inhibition de FAAH fait augmenter les niveaux d’endocannabinoïdes. (Source: Sasso O, et coll. Pharmacol Res. 7 mars 2012. [in press])

Science/Animal: les cannabinoïdes endommagent la fonction active de la mémoire par l’activation des récepteurs CB1 sur les astrocytes
Des chercheurs de la Shaanxi Normal University, Xian, Chine, ont découvert que les déficiences de la mémoire active provoquées par les cannabinoïdes sont dues à l’activation des récepteurs CB1 sur les astrocytes du cerveau. Les astrocytes ne sont pas des cellules nerveuses, mais procurent des nutriments aux cellules nerveuses ainsi qu’une immunité et d’autres propriétés. (Source: Han J, et coll. Cell 2012;148(5):1039-50.)

Science/Homme: le cannabis pourrait influencer l’organisation des cellules nerveuses du cerveau
Des scientifiques de l’Indiana University, Bloomington, Etats-Unis, ont comparé les ramifications des cellules nerveuses du cerveau de 12 consommateurs de cannabis à celles de 13 non- consommateurs par imagerie à résonnance magnétique. Les consommateurs de cannabis présentent une ramification moindre. Ces différences pourraient être soit le résultat de la consommation de cannabis, soit au contraire des différences de l’organisation du cerveau qui pourraient augmenter la probabilité de consommation de cannabis. (Source: Kim DJ, et coll. Brain Connect. 24 février 2012. [in press])

Un coup d’œil sur le passé

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