Vienne : 590 kg de cannabis saisis par hasard

Metro, le 20 août 2010

Sur les lieux d’un accident, les gendarmes ont fait une jolie découverte : 590 kilos de résine de cannabis.

Photo : DR

Ce n’est pas ce qu’on peut appeler un travail d’enquête rondement mené. C’est même plutôt le hasard qui va conduire les gendarmes à saisir près de 600 kilos de résine de cannabis dans la Vienne. “Il est indéniable que s’il n’y avait pas eu cet accident de la circulation, la cargaison serait passée”, commente Eric Virbel, vice-procureur du TGI de Poitiers.

Appelés mardi matin pour un fourgon accidenté dans un fossé sur l’autoroute A10 dans le sens Bordeaux-Paris, c’est cependant la vigilance des gendarmes du peloton de Lusignan qui permettra la coquette saisie.

Le brouillard commence à se dissiper ce mardi matin sur les lieux de l’accident. L’attention des gendarmes se porte alors sur de curieuses masses gisant au loin sur les hauteurs parmi les broussailles. Constatation faite : 18 valises contenant du cannabis sont retrouvées. Et une dernière cachée à l’intérieur du véhicule.

Le conducteur a visiblement heurté la barrière de sécurité. Quelques égratignures seulement mais un pneu abimé, et seulement dix minutes pour tenter de dissimuler là où il pouvait, son embarrassante cargaison. En vain.

Le véhicule disposait de plusieurs aménagements spécifiques dédiés au transport de stupéfiants. Lors de ce type d’opération, plusieurs véhicules peuvent escorter le précieux chargement. Pour celui-ci, la valeur de la cargaison avoisinerait les 1,2 million d’euros. Pour l’heure, seul le conducteur a été arrêté.

Un petit accident mais de lourdes conséquences pour le trafiquant présumé qui a été placé en garde à vue. Cette prise représente la troisième plus grosse saisie de cannabis depuis le début de l’année. L’enquête devra déterminer si l’homme agissait seul ou faisait partie d’un réseau organisé. La marchandise saisie a été détruite.


Beaucaire (Nimes) L’ouvrier agricole cultivait du cannabis

MidiLibre, le 20 août 2010

FAITS DIVERS
Beaucaire L’ouvrier agricole cultivait du cannabis Mardi, la police de Beaucaire a fait irruption dans une propriété de la plaine, suite à des soupçons de cultures de cannabis au milieu des champs. Le propriétaire ayant déclaré ne pas être au courant, les policiers sont allés voir un ouvrier agricole, qui habitait sur les terres. La police a effectivement découvert quelques plants de cannabis. L’ouvrier agricole, qui aurait déclaré qu’il ignorait l’illégalité de la culture, a été mis en garde à vue puis libéré avec un rappel à la loi.


Près de quatre tonnes de résine de cannabis saisis dans la semaine

Le Nouvel Obs (AP), le 20 août 2010

ROUEN — Huit cent cinquante kilos de résine de cannabis ont été découverts mercredi soir au domicile d’un habitant de Saint-Etienne-du-Rouvray, dans la banlieue de Rouen, qui a été interpellé, a-t-on appris vendredi de source policière. Cinq autres hommes ont été placés en garde à vue avec lui.

Agissant sur renseignement, les enquêteurs de la PJ de Rouen et de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (OCTRIS) ont trouvé la drogue dans des cartons à l’intérieur d’un fourgon garé devant le domicile du suspect. A l’intérieur, 50 autres kilos y ont également été saisis.

Les six hommes âgés de 30 à 40, soupçonnés d’être membres d’un important réseau qui alimentait la banlieue de Rouen, devraient être déférés au parquet de Rouen dans les prochaines heures, précisait-on vendredi de même source.

Cette saisie s’ajoute à celles des douaniers qui ont découvert tonnes mercredi dans un camion immatriculé en Belgique sur l’autoroute A1, au péage d’Arras (Pas-de-Calais), et 590 kilos mardi dans un fourgon accidenté sur l’A10 près de Lusignan (Vienne).


Un trafiquant de drogue trahi par le brouillard

Generation Street, le 19 août 2010

cannabis590 kg de résine de cannabis ont été saisis mardi par les gendarmes après un banal accident sur l’A10, dans le sens Bordeaux – Paris. Le trafiquant avait cru pouvoir cacher sa marchandise avec l’aide du brouillard. Lorsque les  forces de l’ordre sont arrivées sur les lieux, le conducteur était très nerveux. Alors qu’il s’apprêtait à rédiger le constat, le brouillard commence à se lever et les gendarmes aperçoivent progressivement plusieurs « valises marocaines » derrière la barrière de sécurité. « Le conducteur, sachant que les gendarmes allaient arriver s’était empressé de se débarrasser du maximum de sa marchandise illicite dans les broussailles avoisinantes », a expliqué à nos confrères de TF1, une source proche de l’enquête. Au total, 19 valises ont été découvertes par les gendarmes. C’est la troisième plus grosse saisie de cannabis depuis le début de l’année pour une valeur totale de 1,2 million d’euro à la revente.

Raphaël Chikli


Les murs de la prison d’Arras peu étanches aux pluies de cannabis

LaVoixDu Nord, le 18 août 2010

Pas une semaine, ou presque, sans qu’une affaire de cannabis ne secoue la prison d’Arras. Les quantités sont dérisoires, mais les petits ruisseaux font les grandes rivières. Pour cela, tous les moyens sont bons. Parachutage de cannabis par dessus les murs, introduction illicite par les compagnes des détenus, via les parloirs ; voire complicité présumée d’un surveillant pénitentiaire. La prison et la police font ce qu’elles peuvent pour endiguer l’irruption du cannabis derrière les barreaux. Pas facile. PAR SAMUEL COGEZ

arras@lavoixdunord.fr

Les oreilles de la compagne de Sandy Decor, 32 ans, détenu à la maison d’arrêt d’Arras, ont dû siffler lundi. Lors d’une audience de comparution immédiate, la substitut du procureur Élise Bozzolo n’a pas manqué de pointer du doigt l’attitude de la jeune femme, qui a fait passer, à plusieurs reprises, des barrettes de résine de cannabis à son amoureux. Chez elle, une perquisition a permis de dénicher 134 g de résine de cannabis, cachés dans des piles de vêtements. « Votre compagne a été arrêtée et placée en garde à vue, votre fils de 9 ans était présent, bel exemple d’éducation, a relevé la substitut. Sept grammes par parloir ! Vos enfants auraient pu ingérer du cannabis chez vous, mais ça doit faire partie des choses banales ».

Derrière le discours choc du parquet, on devine un certain agacement à retrouver des détenus au tribunal pour détention et usage de cannabis, là où ils ne devraient pas toucher un joint en raison de l’enfermement. Pour Sandy Decor, c’est un contrôle initié le 2 juillet qui a permis de le confondre. Sa compagne s’est fait interpeller après avoir jeté un morceau de résine de cannabis, tandis qu’une opération était en cours sur le parking de la maison d’arrêt et avant le parloir, après le contrôle des identités. Au total, elle aurait introduit 168 g pour son compagnon. « Et vous n’avez pas fumé cela tout seul », a déploré Élise Bozzolo, soupçonnant un trafic en maison d’arrêt. Pas une première… Très régulièrement, le tribunal doit en effet juger des détenus surpris en possession de résine. Via les parloirs, des femmes n’hésitent pas à se mettre en danger pour « soulager » l’incarcération de leurs maris prisonniers. Plus fort, certains détenus disent même replonger dans la consommation de cannabis en prison, alors qu’ils avaient arrêté auparavant. « C’est plus facile de trouver du cannabis à la maison d’arrêt d’Arras que dehors, si je n’ai pas entendu cela dix fois… » affirme Me Contrafatto, l’avocate de M. Decor. Les moyens de faire passer du cannabis sont nombreux.

La brigade anticriminalité d’Arras en est témoin pour mener régulièrement des rondes aux abords de la maison d’arrêt. Dans les bois non loin de là, certains proches de détenus se tapissent et profitent des périodes de promenades pour « parachuter » des petits colis par dessus les murs. Souvent du cannabis, quand ce n’est pas un téléphone, de l’alcool ou de la viande… Par ailleurs, une enquête est actuellement en cours à Arras concernant les agissements présumés d’un surveillant pénitentiaire, soupçonné d’importer sur commande des produits à des détenus. Mais les enquêteurs sont bloqués par le silence des détenus, qui ne veulent pas témoigner, alors que le comportement du surveillant serait de notoriété publique au sein de l’établissement. Une perquisition menée à son domicile n’aurait rien révélé de probant. •


Une usine de chanvre en Moselle

LaTribune, le 17 août 2010

Les Chanvriers de l’Est lancent un investissement de 3,5 millions d’euros pour implanter d’ici à l’été 2011 une usine de transformation du « Cannabis sativa », qui emploiera 25 salariés à Creutzwald (Moselle). La substance, non stupéfiante, présente de multiples débouchés,de l’isolant pour le bâtiment à la litière pour chats. Soutenue par le pôle de compétitivité Fibres Grand-Est et par le Fonds lorrain des matériaux, la culture de chanvre couvre aujourd’hui près de 400 hectares en Lorraine.

Les Chanvriers de l’Est emploieront 25 salariés pour transformer le « Cannabis sativa », substance non stupéfiante.


Beaumont : Il cultivait son propre cannabis

La dépêche, le 19 août 2010

Les services de gendarmerie de la communauté de brigades de Beaumont et de Lavit – de- Lomagne ont découvert dans le jardin d’un particulier à Beaumont- de- Lomagne, neuf pieds de cannabis mesurant de 1m80 à 2,00 m.(notre photo) Le propriétaire a été entendu, il s’est déclaré consommateur régulier de ce produit.

Le parquet a été informé des investigations menées. Les produits ont été détruits. Le mis en cause a fait l’objet d’une convocation en vue d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, pour l’audience du mois d’octobre 2010 au tribunal d’instance de Montauban.


Saint-Quentin : Du cannabis à l’héroïne

L’Aisne Nouvelle, le 16 août 2010

Mercredi vers 20 heures une patrouille de police est intriguée par le comportement de deux hommes assis dans une rue du faubourg d’Isle.
L’un tient une canette à la main et l’autre une cigarette. Enfin presque. La fumée en sortant n’a pas la même odeur que celles vendus dans le commerce. Et pour cause, il s’agit de résine de cannabis. Si la chose est suffisante pour emmener cet homme de 30 ans au commissariat, la garde à vue s’impose dès lors que les fonctionnaires trouvent sur lui de l’héroïne.
Une perquisition a été effectuée à son domicile le lendemain. Les policiers y ont découvert une soixantaine de flacons de produits de substitution.
Pour l’ensemble de ces infractions liées aux stupéfiants, il a reçu une convocation devant le tribunal correctionnel le 23 novembre prochain. Quand au buveur de bière, il n’a pas été inquiété.


Montpellier.  Mireval Les gendarmes tombent sur 1,7 kg de résine de cannabis

Midi Libre, le 17 août 2010

Mireval Les gendarmes tombent sur 1,7 kg de résine de cannabis La révélation de cette affaire de stupéfiants n’est, au final, pas si courante. Car c’est un père de famille de Mireval qui a lui-même prévenu les gendarmes de la brigade de Villeneuve-lès-Maguelone, qu’il avait trouvé son fils en possession d’un sac contenant de la résine de cannabis, caché dans sa chambre. Entretemps, un ami du jeune homme est passé au domicile pour récupérer le fameux cabas (jaune). Mais les militaires sont arrivés entretemps et ont vu le garçon se débarrasser de son paquet en les apercevant. Un sac (toujours le même) dans lequel étaient rangées seize savonnettes de résine de cannabis. Soit un poids total de 1,7 kilogramme. Entendu, le propriétaire de la drogue a déclaré qu’ill’avait acquise auprès d’un Montpelliérain, dans le quartier de La Paillade.

Et que, par appât du gain, il était passé du rang de consommateur à celui de revendeur.
Un trafic qui durait depuis le début de l’année et “arrosait” Mireval, Villeneuve et Vic-la-Gardiole.

Hérault Plusieurs petits feux survenus hier après-midi Saint-Guilhem-le-Désert, Galargues, Autignac… Hier, entre 13 h et 17 h 30, les pompiers héraultais ont dû faire face à une dizaine de départs de feux. Des foyers “modestes” mais sur lesquels, et à chaque fois, entre quatre et six camions ont été engagés.

Le sinistre le plus important a, lui, touché les environs de Saint-Guilhem-le-Désert, où un petit peu plus d’un hectare de végétation a été détruit. Les sapeurs au sol ont reçu le renfort d’avions des moyens départementaux et la route menant à Causse-de-la-Selle devait être coupée quelques instants pour faciliter l’accès des secours.

EN VILLE
Écusson De gros dégâts dans le bar à la suite d’un court-circuit Les pompiers montpelliérains sont intervenus dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1 h 30, dans un local commercial situé rue de la Petite-Loge.
Le feu est parti dans l’arrière-salle d’un bar, dont l’entrée est située au 8 de la rue de l’Université, apparemment consécutivement à un court-circuit du frigo. Le sinistre a été rapidement maîtrisé mais les dégâts dans le bistrot seraient relativement importants.
Petit-Bard Une retraitée victime d’un vol à la portière Une dame de 75 ans a été victime d’un vol à la portière, samedi après-midi, dans le secteur du Petit-Bard. Alors qu’elle patientait à l’intersection de la route de Lodève et de l’avenue Paul-Rimbaud, des adolescents ont soudain ouvert sa porte et se sont emparés de son sac à main. La septuagénaire est aussitôt sortie de sa voiture pour tenter de les rattraper. Mais certains en ont alors profité pour prendre le volant et démarrer…
Le commissariat a été alerté et a envoyé un équipage de la Bac (brigade anticriminalité), qui a rapidement retrouvé le véhicule qui circulait à contresens.
Les individus l’ont finalement abandonné, avant de courir vers les immeubles où deux d’entre eux, des mineurs de 16 et 17 ans, ont été interpellés. Lors de l’arrestation, les policiers ont essuyé des quolibets et des jets de pierre qui ne les ont pas atteints.
Grâce à la vidéosurveillance, l’un des caillaisseurs a été identifié puis appréhendé alors, qu’une heure plus tard, il sortait de chez lui pour prendre le bus.
Les trois mis en cause ont été placés en garde à vue.


Beziers. Il transportait 2 kg de résine de cannabis: 6 mois ferme

Midi Libre, le 17 août 2010

Le 10 août dernier à Béziers , deux jeunes gens circulent sans casque sur un cyclomoteur. Les policiers municipaux leur font signe de s’arrêter. Le conducteur commence à ralentir, mais son passager saute avant qu’il ne stoppe. Un sac est tombé à terre avec lui. Les agents réussissent à l’interpeller, alors qu’il se débat. Il va même en mordre un. Au commissariat, il affirme dans un premier temps qu’il est tombé sur le sac, qui contenait 2,7 kg de résine de cannabis, par hasard, en chutant du cyclo. Il finira par reconnaître qu’il transportait les stupéfiants.Présenté hier au tribunal dans le cadre d’une comparution immédiate, le prévenu explique : « J’ai essayé de m’en sortir avec un mensonge. » Le jeune homme ne veut toujours pas donner le nom du fournisseur : « Je vais me fairetaper dessus après. » En ce qui concerne les coups sur les policiers : « J’ai pas voulu admettre le fait d’être attrapé. » Il devait toucher 400 € par kg de résine. Il vit chez sa mère et se présente comme en vacances scolaires, en attente de repasser un cap. Il a agi en état de récidive pour avoir été condamné le 27 janvier dernier pour des faits similaires par le juge des enfants. Il vient juste d’avoir 18 ans.

Le vice-procureur Henri Bec estime : « La quantité est importante. Il connaît les dangers de la résine de cannabis. Il dit ne pas en consommer. Il se contente d’empoisonner ses camarades. » Il poursuit : « Le trafic est bien organisé, c’est une filière et il s’occupe du transport. Ce n’est pas de l’improvisation. Sa condamnation devant le juge des enfants est énorme. Et soit il aurait dû faire très attention, soit c’est très lucratif et il continue. » Le représentant du Parquet ne voit pas de circonstances exceptionnelles qui pourraient lui éviter la peine plancher. Il requiert 4 ans de prison et le maintien en détention.

Pour la défense, M e Benyoucef rappelle le jeune âge du prévenu et se pose la question : « Quel bienfait la société va tirer de son enfermement ? On en arrive aux excès de la justice américaine où on peut aller en prison à vie pour un vol de pizza. » Pour l’avocat : « La prison est une usine à délinquance. » Il souligne l’absence du père dans le foyer du jeune homme. Et il insiste : « Dans notre région, il n’est pas évident de trouver du travail quand on porte son nom. » La défense estime : « Il n’a pas compris l’avertissement des 8 mois avec sursis parce qu’il y a eu l’euphorie de ne pas aller en prison. Il aurait fallu un suivi. » Elle plaide une mise à l’épreuve et « une personnalisation des sanctions et des peines. » Le tribunal a condamné le prévenu à 6 mois de prison ferme et ordonné le maintien en détention.

Compte rendu d’audience Emmanuelle BOILLOT


CARCASSONNE Contrôles dans les bars : trois personnes en garde à vue

L’indépendant, 15 août 2010

Nous faisions état, hier dans nos colonnes, d’une vaste opération de contrôles menée par les polices nationale et municipale, dans la nuit de jeudi à vendredi, de 21 h 30 à 1 h 30. A cette occasion, pas moins de sept débits de boissons ont été visités par les forces de l’ordre, en centre-ville, dans le quartier de la gare et de La Conte. Les policiers ont procédé aux vérifications d’usage sur le plan administratif, ainsi qu’à des contrôles d’identité sur la clientèle, dans et à l’extérieur des bars. Au total, cinq personnes majeures ont été interpellées,

et trois placées en garde à vue, suite, notamment, à des outrages et autres violences faites aux représentants des forces de l’ordre. Dans ce contexte-là, le directeur départemental de la sécurité publique de l’Aude, M. Dumas, commissaire divisionnaire de son état, a d’ailleurs été victime d’un coup de poing.
Les autres infractions relevées sont deux ports d’armes prohibées, en l’occurrence un couteau et un poing américain.
Egalement des contrôles de vitesse Enfin, les policiers ont relevé des infractions à la législation sur les stupéfiants. En effet, un jeune homme a été trouvé porteur de 25 à 30 g de résine de cannabis, tandis qu’un autre était en train de fumer un “pétard”.
Et puis, pour finir la nuit en beauté, les policiers, nationaux et municipaux réunis, ont procédé à un contrôle de vitesse. Quelque 25 dépassements de la vitesse légale ont ainsi été relevés.


Liévin : Un cannabiculteur thérapeutique floué et moqué par la presse et la police

La voix du nord, le 14 août 2010

Cinquième étage d’un immeuble, aux Marichelles, à Liévin. C’est là que les « stups » de Lens ont fait une descente, mercredi, à 11 heures. Ils avaient été bien rencardés par un informateur. Car après avoir forcé la porte de l’appartement, le locataire n’étant pas là, ils ont trouvé sur les deux balcons 50 plants de cannabis de 1,20 mètre, 23 pousses en culture et 10 boutures.

Dans la chambre et dans les toilettes, les policiers trouvent du matériel destiné à faciliter la croissance des pieds de cannabis (des lampes à UV, un ventilateur) et des crochets pour les faire sécher.

Les « stups » étaient en train de mener leur perquisition quand le maître des lieux, âgé de 36 ans, est rentré chez lui. Il a été arrêté et conduit au commissariat pour être placé en garde à vue. Il a d’abord expliqué à ceux qui l’interrogeaient qu’il faisait pousser ce cannabis pour sa propre consommation. Une consommation qu’il a justifiée par « des problèmes de santé ». Alors, c’est vrai que dans certains cas très précis et dans certains pays, le cannabis, moyennant transformations, peut être utilisé comme médicament. Mais pas en France, car c’est totalement illégal. Du reste, le Liévinois a expliqué avoir acheté 700 grammes d’herbe de cannabis depuis le mois d’août 2007.

Jugé en janvier

Puis il est parvenu à produire 400 grammes de cannabis l’an dernier. Pour cette année, on ne sait pas, car la récolte était prévue pour octobre. « On lui a coupé l’herbe sous le pied », commentait un policier facétieux. Toujours est-il que le trentenaire a été laissé libre au terme de sa garde à vue. Il sera jugé le 4 janvier. Quand au chanvre, l’autre nom du cannabis, il a été détruit par les policiers.


Drogue au travail : “Je fume des joints pour ne pas étrangler mon patron”

LeMonde, le 17 août 2010

La Mildt estime que 20% des accident de travail sont liés à des addictions à la drogue ou à l'alcool.
AFP/MARTIN BERNETTI
La Mildt estime que 20% des accident de travail
sont liés à des addictions à la drogue ou à l’alcool.
Ce que dit la loi
Le Code du travail interdit les prélèvements en entreprise pour déceler des traces de drogue, sauf pour les postes où la sécurité d’autres personnes est en jeu. Consommer de la drogue au travail peut entraîner un licenciement pour faute professionnelle.

Premier volet de la série” La vie privée au travail”, un décryptage du mélange des genres entre vie personnelle et professionnelle. Les prochains articles traiteront de l’amour entre collègues ou du surf sur Internet sur le lieu de travail.

Qui rencontre Samira* pour la première fois n’a aucun doute : c’est une femme qui a réussi. A la tête de sa propre entreprise en excellente santé financière, elle porte la quarantaine avec grande élégance. Ses gestes comme ses paroles sont assurés, maîtrisés, directs. C’est très calmement, sans se laisser submerger par l’émotion qu’elle raconte comment elle a sombré dans la dépendance.

“J’ai commencé la cocaïne à 30 ans. La drogue est venue avec la réussite sociale. J’avais monté mon affaire, je gagnais beaucoup d’argent, je côtoyais du beau monde, je m’habillais chez les grands couturiers, je pensais pouvoir tout contrôler.” D’abord une ligne de cocaïne une fois par semaine, pour rester éveillée pendant les longs week-ends de travail. Puis une autre pendant la semaine. Une troisième. Puis quatre par jour. “Je ne pouvais pas me lever le matin sans mon rail, j’en avais trop besoin pour tenir le coup au travail. Et puis la coke me donnait l’illusion de l’assurance, j’osais dire des choses un peu dures à dire pour la ‘p’tite rebeu d’à peine 30 ans’ que j’étais”.

Au bout de quelques années, la poudre blanche ne suffit plus. “Le soir, je ne pouvais pas dormir, alors je prenais de l’héroïne.” La businesswoman finit à l’hôpital, ne pouvant plus se lever ni bouger son corps d’à peine 35 kilos.

Samira n’est pas un cas exceptionnel. Elle a juste fait partie des 10 % de salariés (selon la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) qui ont besoin de drogue pour affronter leur travail. Aujourd’hui, la jeune femme est suivie et ne se drogue plus depuis deux ans, malgré quelques rechutes. Et a sérieusement levé le pied côté travail.

“UN TOUR DE FRANCE TOUS LES JOURS”

Michel Hautefeuille, psychiatre au centre Marmottan, reçoit en consultation ces drogués au travail. “Les patients sont des dopés et non des toxicomanes. Ils sont comme des sportifs, sauf que le Tour de France a lieu tous les jours.” Le toxicomane consomme le produit pour les effets qu’ils lui procurent : c’est une fin en soi. Le dopé, lui, consomme de la drogue comme un moyen pour être efficace. “Je n’ai jamais voulu faire la fête, je n’ai jamais pris de drogue pour la défonce”, explique Samira. La majeure partie d’entre eux arrêtent la drogue en même temps qu’ils quittent le poste ou l’entreprise qui les a conduit à commencer.

Cocaïne, amphétamines et marijuana ne sont pas l’apanage des seuls mannequins, traders ou publicitaires. Les secteurs les plus touchés sont ceux des chauffeurs routiers, marins, serveurs, et les professions médicales. “Je reçois aussi des salariés de la Poste, raconte le médecin. La Poste offre de plus en plus de services avec de moins en moins de personnel. Les usagers font longtemps la queue et se vengent sur le guichetier. Ils sont soumis à une grande violence.”

“MON CHEF ME SUIT AUX TOILETTES”

Mère de quatre enfants, Béatrice* a été factrice pendant dix ans avant de travailler au sein d’un centre de tri : “L’ambiance au travail s’est considérablement dégradée. Mon chef, par exemple,  quand il pense que je prends trop de ‘pauses pipi’ dans la même journée, me suit aux toilettes, m’attend derrière la porte et note combien de temps j’y reste. J’ai commencé les anxiolytiques en juin dernier. Avant d’aller au travail, j’appelle parfois mon médecin tellement j’ai peur d’y aller.”

Son mari, salarié de la Poste, est également sous anxiolytiques : “On échange nos cachetons en fonction de l’humeur du jour, ironise la jeune femme. Quand un des gosses rentre de l’école avec une mauvaise note, on a un exemple concret à lui montrer : ‘Travaille à l’école sinon tu finiras comme papa et maman ! Tu auras des petites pilules à avaler tous les jours !’”

UNE PROGRESSION DU STRESS AU TRAVAIL

La violence, l’hostilité entre les collègues ou avec les supérieurs conduisent aussi des salariés à la drogue. Paul* était paysagiste. Il a eu affaire à un supérieur qu’il qualifie aujourd’hui d’“ordure”. “Je fumais des joints le matin avant d’aller travailler pour ne pas m’énerver, pour ne pas étrangler mon patron ! J’en fumais un autre le midi pour que l’après-midi passe plus vite et me réfugier dans une réflexion intérieure, ne pas me confronter à lui.” Aujourd’hui, il a changé d’emploi et ne touche plus à la drogue.

Pourquoi tant de salariés vont jusqu’à se mettre en danger pour remplir leur mission ? Pour Michel Hautefeuille, le stress et l’insécurité progressent, “le stress est plus intense car le risque de perdre son emploi ne dépend plus des résultats”. Avec la crise et les difficultés qu’elle entraîne pour les entreprises, il ne suffit plus de faire bien son travail pour conserver son emploi. Comme l’explique Nicole Aubert, auteur du Culte de l’urgence : “La gestion du personnel est calquée sur la gestion des stocks dite de flux tendu : tout salarié doit être immédiatement efficace, tout temps d’adaptation étant considéré comme non rentable, donc comme du temps perdu.”


Limoge : Un “Go Fast” qui se termine en prison

lepopulaire, le 13 août 2010

L’homme intercepté avec 500 grammes de cannabis après une course-poursuite sur la N141 avait accepté cette “mission” parce que son frigo était vide. Il a écopé de deux ans de prison ferme.

Ludovic n’a pas franchement l’air d’être “le mauvais bougre”. Juste un homme malade – diagnostiqué bipolaire et sous traitement pour cette psychopathologie – qui n’arrive pas à rester “dans les clous”.

Son casier judiciaire est un code pénal miniature : conduite en état alcoolique, conduite malgré annulation, dégradations volontaires, abus de faiblesse, violences avec arme, évasion? au total 23 condamnations et 77 mois de prison.

La substitut du procureur, Valérie Sagné, ne croit pas une seconde que Ludovic ne soit pas un adepte du “Go Fast”, cette technique – rendue célèbre par le film avec Roschdy Zem – qui consiste à parcourir les routes pied au plancher pour transporter de la drogue.

La voiture, de la même couleur que celle des gendarmes et avec un klaxon deux tons qui reproduit la même sirène, les caches dans les sièges, les pneus qui résistent à la crevaison, le fusil de chasse chargé? Votre voiture, c’est la K2000 du “stupeux” ! ».

Pour Me Blandine Marty, avocate du prévenu, il ne faut pas exagérer la réalité qui est simplement, pour la voiture, celle d’un adepte du tuning et pour l’homme, celle de quelqu’un qui a plus besoin de soins que de prison.

Ludovic a été condamné à trois ans de prison dont deux fermes, obligation de soins, et interdiction de repasser le permis et de détenir une arme pendant trois ans.


Faits divers

DNA, le 14 août 2010

TRUCHTERSHEIM Un joint avant d’aller à la gendarmerie Un jeune homme de 27 ans s’est rendu mercredi en voiture à la brigade de gendarmerie de Truchtersheim alors qu’il était sous l’emprise de cannabis. Originaire de Lampertheim, il s’était présenté suite à une convocation pour justifier de la mise en règle de sa plaque d’immatriculation. Le gendarme qui l’a reçu s’est aperçu de son état, et l’a soumis à un dépistage qui s’est avéré positif. Le jeune homme a vu son permis retiré pour trois mois. ..


4 ans de prison ferme pour les trafiquants

Dix kilos de cannabis saisis dans une voiture font tomber quatre personnes.

Sud Ouest, le 14 août 2010

Ils sont quatre à la barre, ce jeudi. Le tribunal correctionnel de Bayonne va les juger pour un trafic de résine de cannabis. Presque dix kilos (9,97 kg exactement) achetés en Espagne et intercepté par la douane au péage de Biarritz la Négresse. Les peines qui leur seront infligées monteront jusqu’à 4 ans de prison ferme. Les quatre prévenus se prénomment, dans l’ordre d’apparition, Hicham, Nicolas, Yannick et Mehdi. Ils ont entre 35 et 23 ans. Au début de la procédure, il y a Hicham, au volant d’une voiture espagnole de location et son coffre bien chargé. C’est lui que les services douaniers arrêtent le 20 mars 2009. Il transporte les dix kilos prohibés dans un sac de sport. Hicham portait également sur lui une dose de cocaïne et deux autres grammes de résine.

Revirements

En garde à vue, la « mule » passe rapidement aux aveux. Il a réceptionné la marchandise sur un parking d’Irun, des mains d’un certain Afed, dont on ne sait pas plus. Le destinataire, c’est Nicolas, dit « le Gros », à Capbreton. Pour le convoyage, Hicham devait toucher 1 000 euros. Mais devant le juge d’instruction, il se rétracte. Manifestement, Nicolas est le caïd de la bande et il ne fait pas bon le charger. Devant la présidente Peniguel, Hicham commencera par tenir cette ligne : « Les dix kilos, je les prends pour moi », balbutie-t-il.

Quand finalement, devant l’incohérence de son récit et le risque qu’il encourt, Hicham entérinera sa première version, Nicolas niera en bloc. « Je n’ai rien à voir avec tout ça. » Lui reste imperturbable, fidèle jusqu’à l’arrogance à sa ligne : il n’a rien vu, rien entendu, rien fait. D’ailleurs, contrairement à ses « collègues », la perquisition n’a rien donné à son domicile, qui est celui de sa mère.

Voiture ouvreuse

Sauf que six mois d’écoutes téléphoniques montrent des échanges réguliers, notamment le jour des faits, entre les différentes protagonistes. Ils ont souvent utilisé le portable d’un tiers, mais les magistrats ont l’habitude. Hicham en possède sept. Le procureur de la République, Stéphane Lambert décrit un mode opératoire classique : une voiture ouvreuse en éclaireur, qui s’assure que la voie est libre, puis sa suivante, chargée de drogue.

L’accumulation de faits troublants ne perturbera jamais Nicolas qui niera toujours. Cette Golf achetée 12 000 euros en liquide par le jeune homme sans emploi ? C’était pour un ami. Quand vient son tour, Yannick peut difficilement arguer de sa consommation personnelle pour le 1,6 kilo de résine perquisitionné à son domicile. Il est déjà tombé pour trafic : deux ans et demi de prison. « Ma fille est née en septembre, j’avais besoin d’argent », tentera-t-il d’amadouer. « Bel exemple pour votre enfant », ironisera la présidente.

Dans cette affaire, Mehdi a joué un rôle secondaire. Mais ses rapports avec les trois autres le compromettent et il a revendu de la résine pour, affirme-t-il, « rembourser » sa consommation soutenue de cannabis. « Je suis un usager confirmé, pour moi, c’est une mentalité de vie. »

À la fin de l’audience, Nicolas nie encore et toujours, agace prodigieusement Stéphane Lambert. Tout le monde en fait. Son casier, déjà lesté de 6 condamnations, ne plaide pas en sa faveur. La décision de la présidence sera en deçà des réquisitions, mais la peine tout de même lourde : 4 ans de prison ferme pour lui et Yannick, deux ans dont un avec sursis pour Hicham, huit mois avec sursis pour Mahdi. Pour les enquêteurs, les dix kilos saisis ne sont qu’un échantillon d’un trafic à plus grande échelle, sur la côte basco-landaise.

Tags: condamnation, prison, procès, saisie

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